Le revolver

Le revolver 92

Modèle 1892 :
Calibre : 8 mm
Poids de l’arme non chargée : 840 g
Poids de l’arme chargée de 6 cartouches : 915 g


Ce revolver peut tirer deux sortes de cartouches :
La cartouche à balle, la balle est formée d’un noyau de plomb durci et d’une enveloppe de cuivre.
Poids de la balle : 8 g
Poids de la poudre : 0,75 g
Poids de la cartouche de guerre : 12 g
La cartouche à blanc.


Le démontage de l’arme s’effectue avec le tournevis pour revolver modèle 1892 ou le tournevis mixte modèle 1898.


L’étui de revolver est introduit le 25 juin 1876. il est en cuir noirci sur fleur et enduit d’une couche de vernis blanc. Depuis le 6 juillet 1882, la banderole se complète de la courroie de ceinture des officiers de cavalerie. Le 14 juin 1909, les douze gaines de cartouches à l’extérieur du fourreau sont remplacées par trois gaines rectangulaires recevant chacune une boîte de six cartouches. Le cordon d’attache de revolver à l’usage des officiers montés est en poil de chèvre noir d’une longueur de 900 mm.
L’étui est aussi appelé « jambon » à cause de sa forme caractéristique.


L’étui simplifié en cuir fauve.


Le 92 espagnol :
Ou Garate Anitua, il est fabriqué en Espagne (Garate-Anitua y cia (Eibar)). La France commande ce modèle et sa fabrication à l’Espagne en 1915/1916, suite à la pénurie du modèle réglementaire français. Son calibre est de 8 mm.
Personnel armé du 92 :
Officiers
Adjudants
Sergent-Majors
Tambours
Hommes de troupe montés
Fraction chargée d’une opération de nettoyage.
Un exemplaire personnalisé est offert au général Sarrail qui commande en chef l’armée d’Orient à Salonique le 15 mai 1917.



Source :
Militaria magazine N°47
Le manuel du gradé de l’artillerie de campagne, Lavauzelle, Paris-Limoges, 1918

Bruno BARRIER
Les photographies appartiennent à la collection privée de l’auteur