Acte de bravoure (5e GCC)
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Acte de bravoure (5e GCC)
Bonjour à tous,
Récit d’un témoin anonyme :
Source : « La Pliante » N°108, juillet 1937
Je n’ai pu m’empêcher de rechercher les deux noms cités dans ce témoignage.
Pour NAZE, il y a bien un Naze Robert Victor appartenant au 5e GC Mort Pour la France dans l’historique du 5e Groupe mais ce dernier est dit, décédé de maladie. Il y en a-t-il eu un autre ?
Pas de trace du caporal Richard.
Qu’en conclure :
Faut-il prendre ce témoignage avec circonspection ?
Tout n’est pas mentionné dans l’historique ?
La part des choses reste à faire quant à un témoignage anonyme ?
Cordialement,
Bruno
Récit d’un témoin anonyme :
« Il est midi. Une patrouille malheureuse dans sa mission, car elle devait y périr, nous a cependant révélé l’existence d’un nid de mitrailleuse à 80 mètres de nos positions.
A 5 mètres du boche, qui l’a laissé approcher, elle est impitoyablement fauchée à bout portant.
Les trois « cyclos » qui la composent son frappés, chacun, de plusieurs balles.
Redoutant de nouvelles rafales (le coup de grâce), chacun fait le mort. Pourtant la souffrance l’emportant, ils geignent.
Nous sommes angoissés, impuissants à les secourir…
Ce serait du reste folie que de vouloir s’y risquer, même sous le couvert d’une croix rouge, dont ne nous disposons d’ailleurs pas.
C’est alors que le caporal Richard, sans un mot, sans avoir consulté qui que ce soit, se déséquipe, debout sur la tranchée.
A notre stupéfaction, Richard s’en va, tranquille, les mains dans les poches, vers nos blessés.
Sans un instant d’hésitation, arrivé à 5 mètres des boches, il charge sur ses épaules le premier d’entre eux, le ramène dans nos lignes et repart.
Avec la même audace il rapatrie le second.
Avec le même calme, la même sérénité, il ramène Naze, le dernier.
Les boches médusés, admiratifs tout de même, l’ont laissé faire jusque là.
Hélas, à peine Richard a-t-il atteint le parapet de la tranchée, portant Naze sur ses épaules que, sans doute sous l’ordre d’un quelconque feldwebel, le tac-à-tac-tac-à-tac les couche tous les deux.
Naze, mortellement atteint, cette fois, expire quelques minutes plus tard.
Richard, seulement égratigné, reprend sa place dans son gourbi, sans un mot, sans un geste…
Sa première préoccupation et de re-bourrer sa pipe…
Cet acte de courage « cyclo », ne fut, à l’époque, même pas jugé suffisant pour l’attribution d’une citation…
Il en fallait alors faire davantage… »
A 5 mètres du boche, qui l’a laissé approcher, elle est impitoyablement fauchée à bout portant.
Les trois « cyclos » qui la composent son frappés, chacun, de plusieurs balles.
Redoutant de nouvelles rafales (le coup de grâce), chacun fait le mort. Pourtant la souffrance l’emportant, ils geignent.
Nous sommes angoissés, impuissants à les secourir…
Ce serait du reste folie que de vouloir s’y risquer, même sous le couvert d’une croix rouge, dont ne nous disposons d’ailleurs pas.
C’est alors que le caporal Richard, sans un mot, sans avoir consulté qui que ce soit, se déséquipe, debout sur la tranchée.
A notre stupéfaction, Richard s’en va, tranquille, les mains dans les poches, vers nos blessés.
Sans un instant d’hésitation, arrivé à 5 mètres des boches, il charge sur ses épaules le premier d’entre eux, le ramène dans nos lignes et repart.
Avec la même audace il rapatrie le second.
Avec le même calme, la même sérénité, il ramène Naze, le dernier.
Les boches médusés, admiratifs tout de même, l’ont laissé faire jusque là.
Hélas, à peine Richard a-t-il atteint le parapet de la tranchée, portant Naze sur ses épaules que, sans doute sous l’ordre d’un quelconque feldwebel, le tac-à-tac-tac-à-tac les couche tous les deux.
Naze, mortellement atteint, cette fois, expire quelques minutes plus tard.
Richard, seulement égratigné, reprend sa place dans son gourbi, sans un mot, sans un geste…
Sa première préoccupation et de re-bourrer sa pipe…
Cet acte de courage « cyclo », ne fut, à l’époque, même pas jugé suffisant pour l’attribution d’une citation…
Il en fallait alors faire davantage… »
Source : « La Pliante » N°108, juillet 1937
Je n’ai pu m’empêcher de rechercher les deux noms cités dans ce témoignage.
Pour NAZE, il y a bien un Naze Robert Victor appartenant au 5e GC Mort Pour la France dans l’historique du 5e Groupe mais ce dernier est dit, décédé de maladie. Il y en a-t-il eu un autre ?
Pas de trace du caporal Richard.
Qu’en conclure :
Faut-il prendre ce témoignage avec circonspection ?
Tout n’est pas mentionné dans l’historique ?
La part des choses reste à faire quant à un témoignage anonyme ?
Cordialement,
Bruno
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